resumé

 

1.                                Panorama actuel du droit constitutionnel

1.                                Le Conseil constitutionnel français et le Conseil Gardien iranien ; Quelle composition ?

2.                                Le droit de savoir en tant qu’un droit constitutionnel

3.                               De la philosophie politique au droit constitutionnel

4.                               La rédaction du premier « projet constitutionnel » de la R.I. d’Iran

5.                               Analyse juridique de décision du Conseil Gardien relative à la loi sur l’élection des députés

6.                               Garanties et limites à l’independence et à l’impartialité du juge aux Etats-Unis d’Amerique

7.                                Immunité parlementaire en droit comparé

8.                                Retour sur le droit de vote en droits iranien et français

9.                                La responsabilité pénale de Président de la République en France

10.                             Pouvoir ou Autorité juridictionnelle?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Panorama actuel du droit constitutionnel

Editorialiste

 

        Dans ses réflexions, l’auteur fait un état des lieux du droit constitutionnel en mettant l’accent sur les évolutions récentes de ce droit et la place qu'il occupe parmi les théories originales du droit public.

         Ensuite, la notion d'Etat de droit a été brièvement analysée comme un paradigme dominant dans le droit constitutionnel moderne.

         Enfin, l'auteur érige la question de garantie en caractéristique majeure du droit constitutionnel. Celle-ci parait apte à créer un clivage entre les pensées constitutionnelles classiques et modernes.

Mots clés :

Droit constitutionnel, état de droit, garantie constitutionnelle, juridiction constitutionnelle, paradigme constitutionnel.

 

 

Le Conseil Gardien iranien et le Conseil constitutionnel français, Quelle composition ?

GORJI, Ali-Akbar

 

         La composition des juridictions constitutionnelles forme depuis longtemps un thème central suscitant diverses positions. Les discussions se poursuivent.

         L’objectif principal de cet article est de comparer la composition du Conseil constitutionnel français et du Conseil Surveillant iranien en présentant les autorités de nomination et les différentes catégories de membres de chaque conseil.

         Le second objectif de la présente étude est de traiter la question du statut prévu pour chaque institution et permettant de protéger leur autonomie et leur indépendance. Ici, l'accent est mis sur le statut institutionnel et le statut des membres des conseils.

Mots clés :

Composition, autorité de nomination, membre de conseil, statut garantissant, statut institutionnel, statut des membres.

 

 

 

 

 

 

 

Le droit de savoir en tant qu’un droit constitutionnel

HABIBI, Mohammad Hassan

 

         Le droit de savoir est l’un des droits liés à la citoyenneté. Ce droit est, composé des éléments divers. Il contient, d’une part, le droit d’avoir accès à l’information, étant considéré comme élément essentiel de la liberté d’expression ; d’autre part, le destin de la démocratie dépende de ce même droit.

         Il existe deux notions pour le droit de savoir : la notion restreinte et la notion vaste. La première contient la liberté pour rechercher des informations (libre échange d’information) et la deuxième est basée sur le droit de l’accès à l’information et de sa réception.

         Malgré les efforts restreignant de certains états et d’autorités publiques, le droit de savoir a été reconnu par certains textes nationaux et internationaux en tant qu’un droit fondamental de l’homme.

    L’objectif de cet article est de s’accentuer sur la notion du droit de savoir en essayant,  ensuite, de déterminer sa place parmi les dispositions des droit interne et internationale.

 

 

De la philosophie politique au droit constitutionnel

Dr. HASHEMI, Mohamad

 

 

         La philosophie politique est une sphère de réflexion approfondie sur la société politique et des divers phénomènes sociaux. Son principal objectif consiste à étudier les sociétés et leur vie politique et gouvernementale.

         En outre, le droit constitutionnel, dans son sens principal, joue un rôle d’organisateur et de conciliateur entre la liberté et le pouvoir. le pouvoir s’identifie par la dominance et la liberté se manifeste par l’émancipation.

         La société politique est un phénomène au sein duquel le pouvoir et la liberté sont en conflit permanent. Le but final du droit est de la justice et celui du gouvernement se résume en l’établissement de l’ordre.

         Dans cet article l’auteur étudie, tout d’abord, les  pensées des philosophes politiques afin de décrire, finalement, le processus de la naissance du droit constitutionnel.

Mots clés :

Philosophie politique, droit constitutionnel, pouvoir, liberté, société politique, société civile, démocratie.

 

La rédaction du premier « projet constitutionnel » de la R.I. d’Iran

KATOUZIAN, Nasser

 

         L’histoire est l’un des instruments utiles pour mieux comprendre les objectifs, les causes, et les motivations qui entourent chaque phénomène social. Les phénomènes ont dans chaque circonstance un sens déterminé. Ces sens peuvent se différencier selon les différentes situations.

         La loi est aussi l’un de ces phénomènes sociaux qui doit être étudié par les approches historiques.

         L’actuelle Constitution de l’Iran a été rédigée dans la période révolutionnaire. Par conséquent, il faut prendre en considération toutes les circonstances de cette période. 

         Le professeur KATOUZIAN, a effectué son étude historique et constitutionnelle en deux étapes :

  1. Les principes ayant fait l’objet d’un consensus entre les différentes tendances politiques
  2. Les principes ayant été à l’origine de divergences

         L’auteur, dans la première étape, met l’accent sur le souhait consensuel du peuple iranien pour éliminer le régime dictatorial du Pahlavi, et dans la deuxième, il essaie d’éclaircir les divergences qui existaient entre la liberté et la religion, la république et l’Islam, l’Islam et la législation positiviste, la religion officielle du pays et les autres minorités religieuses, les conseils municipaux (islamiques) et l’intégrité térritoriale, le pouvoire judiciare, etc….

 

 

 

 

 

 

 

Analyse juridique de la décision du Conseil Gardien relative à la loi sur l’élection des députés

KHATAMI, MOHAMMAD

 

         Le 3 mars 2003, le Parlement iranien a pris une mesure visant à réformer la loi concernant l’élection des députés. Cette réforme tentait, en principe, de simplifier l’accès au mandat législatif en assouplissant les conditions de l’éligibilité parlementaire et en précisant les organes compétents auprès desquels ces conditions doivent  être vérifiées.

         Le projet de reforme fut automatiquement adressé au Conseil gardien pour qu’il puisse effectuer son contrôle de constitutionnalité et de religiosité.

        Opérant un contrôle rigoureux, le Conseil déclara le texte en question inconstitutionnel. Selon la décision du Conseil gardien, le vice d’inconstitutionnalité de cette réforme touche 35 points, ce qui reste sans précédent dans la jurisprudence du Conseil.

         Dans cet article, l’auteur a essayé de répondre, cas par cas, aux positions prises par le Conseil Gardien dans sa récente jurisprudence.

Mots clés :

contrôle approbatif, contrôle informatif, contrôle légal, organe compétént, condition d’inégligibilité.

 

Garanties et limites à l’indépendance et à l’impartialité du juge aux Etats-Unis

Joseph J. DARBY

Traduction :         SAHRAIIAN, Ali asghar

 

         Le droit à un procès équitable, qui implique, entre autres, l'indépendance et l'impartialité du juge, est garanti par J'article 6 de la Convention euro­péenne des droits de J'homme. Les Etats-Unis, bien qu'ils ne soient pas, par définition, partie à la Convention, ont toujours considéré le droit à un procès équitable comme une des composantes essentielles du «Due Pro­cess» que garantit la Constitution.

         Dans cette étude, le professeur Darby explore certaines des problématiques de cette garantie et donne une explica­tion à la fois historique et contemporaine de la façon dont l'indépendance et l'impartialité judiciaire constitue une part du système des «Checks and

Balances » qui caractérisent le systeme juridique americaine.

 

 

L'immunité parlementaire en droit comparé

Dr. TABATABAI MOTAMENI, Manoutchehr

 

         Dans cet article, l'auteur essaie d’étudier la question de l’immunité parlementaire des représentants en vérifiant la doctrine constitutionnelle, les constitutions des pays démocratiques, ainsi que celles de certains pays islamiques.

         Contrairement à ce qui se dit, l’immunité parlementaire n’est pas une discrimination entre les citoyens, puisque cette immunité n'équivaut pas à une irresponsabilité des représentants

         Il s’agit, seulement, d’un ajournement de la procédure ou de son assujettissement à l'autorisation de l’assemblé législative. Ceci n’est pas contraire au principe de l’égalité de tous et toutes devant la loi. Il s'agit d'une nécessité pour protéger l’indépendance du pouvoir législatif.

Mots clés :

Immunuté parlementraire, poursuité judiciare, responsabilité parlementaire, unviolabilité parlementaire.

 

 

 

Retour sur le droit de vote en droits iranien et français

TAGHIZADEH DOUGHIKOLA, Javad

 

Cet article a pour but d'analyser la situation du droit de vote en Iran. Il donne également des réflexions comparatives avec l'expérience française. Dans l'optique d'un tel objectif, il analyse à la fois les dispositions électorales et leur application dans la pratique.

La première section traite des caractéristiques du vote. Ce dernier se caractérise par des caractères formels et informels. Selon les dispositions constitutionnelles et législatives iraniennes, le vote est direct, secret et universel. Les caractères facultatif et personnel sont reconnus informellement alors que le législateur ne les a pas expressément mentionnés.

La seconde section étudie l'exercice du droit de vote. Les conditions nécessaires à la jouissance du droit de vote sont simples. Ce sont : la nationalité, la majorité électorale et la capacité. Cependant, l’absence de liste électorale, l’absence de condition de résidence, l’absence de condition de dignité et l’absence de moyen de participation des Iraniens résidant hors d’Iran sont des inconvénients importants de la pratique élective iranienne.

Mots clés : Vote, droit de vote, élection , drroit électorale.

 

 

La responsabilité pénale du Président de la République en France

VIJEH, Mohammad-Reza

 

        La traditionnelle responsabilité pénale du chef de l’Etat dans l’exercice de ses fonctions, vestige de la monarchie, s’est perpétuée de constitution en constitution pour finalement prendre la forme de l’article 68 de la constitution de la Ve République.

         Les dispositions de l’article 68 ont été interprétées par le Conseil constitutionnel dans sa décision du 22 janvier 1999 et la Cour de Cassation a fixé sa jurisprudence sur cette matière dans un arrêt du 10 octobre 2001. Cette question a par ailleurs fait l’objet d’un large débat public.

        La commission mise en place par Monsieur Jacques Chirac en juillet 2002 pour réfléchir au statut pénal du chef de l’Etat a formulé des propossitions sur la révision de la constitution en la matiére.

 

Pouvoir ou Autorité juridictionnelle

TURPIN Dominique

YAVARI, Assadollah (Traduction)

  

         Recherchant la place de la justice dans l’organisation des pouvoir publics et loin de la notion radicale de la « séparation des pouvoirs », le débat pourrait toujours être enrichissant, sous un ongle plus concret et plus pratique par lequel on cherche une justice meilleur, répondant d’une part, à des besoins du citoyen par le biais d’une protection juridictionnelle meilleure, et d’autre part, empêcher le despotisme ou l’abus du pouvoir des autorités publiques. 

        Il s’agit, en effet, du choix entre un « pouvoir » ou une « autorité » judiciaire (ou juridictionnelle), et ou un simple service public de la justice afin d’organiser le corps de la justice ; autrement dit, le choix entre l’indépendance organique ou l’autonomie fonctionnelle des juges de pouvoirs publics. Ayant confirmé le pouvoir normatif des juges- en particulier le juge constitutionnel- et leur indépendance fonctionnelle des pouvoirs publics, nous ne voyons pas, pour autant, un troisième pouvoir, organiquement au rang du pouvoir exécutif et celui du législatif.


 

         La majorité des systèmes juridiques contemporains cherche, aujourd’hui, l’impartialité des juridictions et des magistrats, c’est à dire, la garantie de leur indépendance dans la fonction juridictionnelle. Malgré cela, le choix de l’administration de la justice de tout système juridico-politiques dépende aussi de son histoire et ses évolutions dont la France n’en est pas épargnée ; …

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